COMMUNIQUÉ DE PRESSE
7 SEPTEMBRE 2017
MONTRÉAL – En annonçant la subvention de 771 715$, David Heurtel, ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, a félicité Umalia Inc. et Technologies Ecofixe Inc. – ainsi que leurs partenaires de projet – pour avoir mis leur « créativité et expertise » au service de la lutte internationale contre le changement climatique.
Umalia – une firme de consultation de la région de Montréal qui se spécialise dans la stratégie et la mise en œuvre de programmes nationaux et internationaux d’engagement sociétal des entreprises, ainsi que dans les partenariats créateurs de valeur partagée – a commencé à travailler en 2012 avec les autorités locales et les ONG au Bénin afin d’améliorer les conditions de vie de la communauté de Sô-Ava.
Sô-Ava, une communauté de plus de 120 000 habitants, vit principalement sans électricité dans des maisons sur pilotis situées sur le lac Nokoué, qui fournit de l’eau pour le transport, la pêche, l’agriculture et les activités domestiques. En plus des problèmes sociaux en vigueur tels que le faible taux de scolarité et la forte croissance démographique, on s’inquiète également du niveau d’assainissement du lac Nokoué.
En 2014, Technologies Ecofixe, une entreprise de Laval (Québec) se spécialisant dans le traitement biologique des eaux usées, a rejoint le projet Sô-Ava, adaptant son système de « bio-augmentation » pour l’assainissement de la rivière Sô, améliorant ainsi la qualité de vie de huit villages.
La subvention du gouvernement du Québec, qui s’étend de 2017 à 2020, permettra, en partie à Technologies Ecofixe, d’adapter ses modules de traitement aux conditions locales ainsi que d’ajouter des panneaux solaires pour faire face à la pénurie d’électricité à Sô-Ava. L’entreprise s’est également engagée à transférer son expertise aux entités locales.
Le projet Sô-Ava, qui appelle également à la plantation d’arbres sur le littoral pour le protéger contre l’érosion, générera de nouvelles activités économiques pour les femmes qui seront formées pour produire le média plastique utilisé dans le processus de traitement de l’eau, tout en recyclant les déchets environnementaux lorsque possible.
Pendant le déroulement du projet, le gouvernement municipal de Sô-Ava et le Collectif des Organisations de la Société Civile de Sô-Ava, avec sa vaste expérience dans la mobilisation des acteurs locaux, collaboreront avec Umalia pour sensibiliser la population locale et accroître sa résilience face aux changements climatiques en prenant soin de l’environnement et en ayant des réflexes écoresponsables.
La dernière partie du projet est la recherche et l’analyse effectuées par l’Université Laval pour déterminer si le processus participatif avec la population locale produit de meilleurs résultats du point de vue de la gouvernance que si la population locale n’avait pas été impliquée. L’Université Laval aidera également l’équipe à mettre sur pied un écosystème commercial local pour soutenir le système de traitement de l’eau, tout en permettant à Ecofixe d’introduire sa technologie ailleurs en Afrique.
Umalia, qui a initié le partenariat, en assurera la gestion en veillant à ce que les acteurs travaillent de manière complémentaire en suivant les meilleures pratiques en matière de processus, d’évaluation, de mesure des résultats et de gouvernance nécessaires pour obtenir les résultats escomptés.
Dans une déclaration commune, les présidentes d’Umalia, Lucie Bourgeois, et de Technologies Ecofixe, Marisol Labrecque, ont salué leur partenariat avec le Collectif des Organisations de la Société Civile et le gouvernement local de cette communauté, ainsi qu’avec l’Université Laval :
Le rapprochement de ces partenaires de multiples secteurs – privé, société civile, gouvernemental et universitaire – est un véritable témoignage de ce qui peut être réalisé lorsque des individus et des organisations dévoués ont une mission partagée, apportant des avantages à tous, autant pour la société que pour les entreprises.
Ce partenariat, conçu avec un objectif de création de valeur partagée, démontre également que toute organisation, quel que soit son secteur ou sa taille, peut collaborer pour résoudre un problème social, environnemental ou économique par son modèle d’entreprise ou son modèle organisationnel. Cela nécessite de la perspicacité, de la créativité, de l’innovation, mais surtout de la détermination, de l’engagement à continuer malgré les obstacles et une gouvernance appropriée.
Ensemble, nous et nos partenaires seront en mesure d’accomplir ce qu’aucun de nous seul n’aurait pu réaliser. Alors que nous entreprenons cette nouvelle phase de notre collaboration, nous sommes impatients de mettre en œuvre ce partenariat au cours des trois prochaines années et de créer un impact durable dans Sô-Ava – pour les femmes dont les activités génératrices de revenus seront renforcées et diversifiées ainsi que pour l’ensemble de la population, qui prendra conscience de l’impact du changement climatique et apprendra à mieux protéger l’environnement de manière durable.
Ce projet est réalisé grâce à la participation financière du gouvernement du Québec, dans le cadre du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques, financé par le Fonds vert.
POUR PLUS D’INFORMATIONS :
info@ecofixe.com
ou (514) 884-4805